Lundi 27 avril 1 27 /04 /Avr 23:07

Beaucoup de rêves de travail, Lunel revient sans arrêt dans ma tête et je passe ma nuit à le repousser. Je rêve d’un cours d’eau, j’y trempe mes pieds mais comme le niveau monte sans cesse, j'ai beau remonter mon pantalon, il est sans cesse mouillé. On décide de partir et je roule à pleine vitesse dans les flaques, tellement plus drôle…

Je suis en forme et débarque la première au bureau. Pas de nouvelle de Lunel… Jusqu’à ce que je tombe sur ses 10 mails. J’ai bon espoir de la boucler dans la journée.

Corinne arrive et semble de mauvaise humeur, Claire pense qu’elle lui fait la tête. Pour une fois que je n‘ai rien fait…

Geneu me dit de m’arranger mercredi pour partir à 16 heures, mais d’éviter de faire des bornes en voiture. Je la remercie, ce n’est pas grand-chose, mais c’est déjà ça. Et puis, ce n’est pas dit que je puisse… On verra mercredi.

Claire me dit que Ren lui a parlé, qu’il lui a dit qu’il n’avait pas bu lui… Je vais lui parler entre midi et deux et il se braque, me disant qu’il veut qu’on reste ami de boite, pas plus. Excessif, mais ma foi, cela fait mon affaire. Il est content, c’est lui qui m’a rejeté, son ego n’est pas froissé. Moi, je m’en tape.

Je profite d’une réunion pour dire à Geneu que je veux faire mon bilan de compétence, elle me dit pas de souci et ne parait guère surprise. D’un autre coté, elle sait que je leur pends au nez depuis un moment.

Je signe Lunel, il est à peine 18h15. C’est la fête ! Mais demain, j’ai Aigues Mortes et il n’est pas commencé. Je vais y coucher, cela ne fait aucune doute.

Je rentre chez moi, moyennement motivée pour un brin de ménage. Je papote avec Chloé et elle me parle d’abord de Ren. Il voulait sortir avec elle et a très mal prit qu’elle le rejette. Ca me rappelle quelque chose… Puis elle me parle de Guillaume, me demandant où on en est. Nul part, je lui réponds. Elle me dit qu’il pourrait être du genre à se vanter qu’il m'a dans la poche quand il veut, je ne pense pas que ce soit son truc. Mais elle a raison par contre sur le regard des gens qui nous ont vu passer la soirée ensemble, alors que j’étais avec Claire et Lionel. Je pense que Lionel lui a fait une réflexion ou deux, pour qu’elle me dise cela. Il n’a pas répondu à mon dernier appel d’ailleurs…

Je vois Olivier, puis Ben sur MSN, Ben viendra le week-end prochain et moi je dois monter pour voir Julie celui-là. Je vois que Philippe est connecté, mais je ne vais pas le voir.

Je vais finir mon épisode de Heroes et aller me coucher. J’aime bien cette saison 4, très flippante, pas dans le sens pur, mais plutôt dans les implications, dans le fait que cela pourrait très bien arrivé : la traque, les kidnappings…

Par Danaé
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Lundi 27 avril 1 27 /04 /Avr 22:47

Cela fait un bien fou de dormir et je me paie le luxe de faire rêve sur rêve. Des bons trips, comme je les aime et qui font que je préfère parfois le monde onirique au monde réel.

Je suis obligée toutefois de m’arracher de mon lit, faut bien manger… Mais je ne suis pas convaincue. Déjà, j’ai retrouvé la forme, ce qui n’est pas rien, soyons honnête.

Je mange et mate Heroes, pour changer. Je me sens motivée pour faire un peu de sport, mais on verra bien. Claire me dit qu’elle a oublié son sac dans mon coffre, qu’elle passera vers 17 heures. Je traîne et ne fais rien du coup, il est 16h45 et Claire va arriver. J’abandonne l’idée d’un bon bain chaud et prend une douche. Je fais la vaisselle, et téléphone à Morgane. Je lui raconte, vu qu’elle ne savait même pas, comme je ne l’ai pas rappelé depuis le lundi. Difficile de savoir ce qu’elle en pense vraiment, de mes déboires. Je ne lui ai jamais vraiment demandé. Le jugement, négativement potentiel de ma petite sœur m’effraierai t il ? C’est fort possible. J’aimerai qu’elle soit fière de moi mais je ne pense pas qu’elle le soit. Autant nous nous sommes rapprochés ces dernières années, autant la distance et ma propension à ne pas voir le temps passer joue contre moi. D’un autre côté, est ce vraiment un problème, on est sœurs, ne nous aimons nous pas d’office ?

J’ai ensuite Flo au téléphone, je m’excuse pour vendredi et lui raconte mon samedi soir. Il me raconte son embrouille de samedi avec Audrey, on est mutuellement tartiné, mais lui bat quand même des records. Il me demande ce que je fais le soir, je comprends qu’il veut que je l’invite, je lui propose donc des crêpes, il est ravi et me dit qu’il va vite se préparer.

Il arrive et Claire n’est toujours pas passée, elle mange chez ses parents du coup. Je lui dit que Flo est là et qu’il y a des crêpes, elle va venir vite je pense.

Je finis juste de préparer les crêpes quand elle arrive et l’on se cale tous les trois devant « L’ascenseur », la version originale, hollandaise il me semble. J’aime bien, même si certaines façons de faire sont largement dépassées. Claire nous quitte et nous terminons le visionnage à deux. Je sursaute plusieurs fois et me prends la honte quand un rat mort tombe dans la cage.

Flo ne traîne pas après le film, il prend ses affaires et se plante devant moi. Un ange passe, j’ai loupé un truc ou deux. Je refais le compte et me donne un coup de pied mental. Il m’a serré dans ses bras quand j’ai eu peur, il s’est rasé pour venir me voir… Oups… Ce que j’aime chez Flo, c’est que je peux compter sur lui et il ne fait pas un geste, pour pas me mettre mal à l’aise, ou peut être parce qu’il n’est pas sûr lui-même. Je ne sais quoi faire par rapport à lui. On se fait la bise et il part.

Ha oui, j’ai vu Philippe sur MSN dans la journée. Je lui ai dit bonjour, mais sans réponse, je n’ai pas insisté… Juste après, je tombe sur sa nouvelle photo de profil dans un questionnaire, et je me tape la tête contre les murs. Je l’aime bien cette photo, je trouve qu’elle le représente bien, enfin ce qu’il m’a été donné de connaître de lui, forcement. On reste zen et détachée, on s'en fiche des autres...

Par Danaé
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Dimanche 26 avril 7 26 /04 /Avr 19:32

Je me lève vers 12 heures, j’ai faim et je me fais un bon jus de fruit : raisins et poires. Je me fais également quelques pâtes, avec crème fraîche, chèvre et gruyère. Il faut bien que je reprenne des forces. Je suis encore fatiguée, mais cela va beaucoup mieux !

Je mate Heroes et téléphone à Mac Dan à Montélimar, ils acceptent d’échanger mes lumières. Je joins Claire et elle accepte de venir avec moi.

On monte la haut, faisons quelques magasins et allons boire un verre au Bodhran, avec Ben. Gaël nous rejoint, je l’avais appelé avant. On bouge vers 19 heures et on fait un crochet à Grand Frais pour acheter des pommes de terre violettes.

Ren m’appelle alors que je fais la vaisselle, il veut que l’on vienne plus tôt. On ne le fera pas, parce que le timing est trop serré.

On arrive chez lui et les choses tournent directement mal pour moi. Il ne me plait pas, je le sais d’emblée. Non pas à cause de son « appartement », quoi que j’ai l’impression de retourner des années en arrière : intérieur pourri, mais le nec plus ultra du son et de l’image… En plus, pas de whisky correct, mais du 1er prix, comme à l’époque… Hum… Et puis, bon, c’est l’accumulation de choses qui ne peuvent coller. Le méga fan de Justin Timberlake, il a tous ses clips, tout, tout, tout, on mate les vidéo, avec un son super fort, empêchant de discuter. Rho, et puis, il ne me plait pas, physiquement, il est gentil, mignon, mais non. Je ne peux pas.

On part pour le Galaxy, on est 5. Les boissons sont plus que light, ça va être compliqué de vraiment se détendre. Avec Claire, on va danser presque toute la soirée, Ren va faire des photos sans cesse. On ne le verra presque pas. Il vient me voir à un moment et m’embrasse avant de repartir, sans doute pour ne pas me laisser le temps de le repousser. Je laisse faire pour le moment. Il reviendra une seconde fois et se plaindra qu’il a l’impression que je n’ai jamais embrassé de mec. Non, le problème, c’est que je n'ai pas envie de t’embrasser, donc je ne fais pas d’effort.

On se fait brancher par des gars et à un moment, cela lui déplait, il me prend dans ses bras et marque son territoire. Ne rien dire, ne rien dire… Il me demande où est le problème, qu’il a l’impression que ça me fait chier qu’il m’embrasse. J’essaie de lui expliquer que je ne le sens pas, que je pense que cela ne va pas pouvoir marcher. Il le prend très mal et part bouder.

On décolle enfin de la boite et le trajet en voiture promet d’être long. Après avoir été agressif, Ren se calme et essaie de se vendre. Il me dit, en vrac : que je suis jolie, qu’il me veut, qu’il veut se caser, que les coups d’un soir ne l’intéressent plus, qu’on a pleins de points en communs, que je n’ai pas la bonne opinion de lui, que je préfère les moches, parce qu’il y a moins de difficulté pour moi de les avoir, que j’aime avoir pleins de rencards et ainsi choisir à ma guise (pourtant, ça se bouscule pas tant que ça^^), qu’il a envie de gâté et de tendresse, que ce n’est pas parce qu’il prend des photos qu’il courre (cela ne m’avait même pas effleuré, je m’en fiche. Quelque part, il me décrit comme lui pense qu’on le voit et non pas comme je le vois)… En fait, je le vois comme un grand enfant. Un enfant capricieux, mais aussi un enfant qui se cache derrière une façade narcissique mais qui en fait est terriblement en manque d’affection. Je dois pour ma part me montrer le plus diplomate possible, vu que nous sommes plus que coincé dans cette voiture. Je lui explique que je ne le sens pas, que l’on a peu de point commun… Cela passe mal, il m’embrasse à nouveau et je dois prendre sur moi pour trouver des trésors de subtilité. Il me dit qu’il aime comme je parle, que j’ai du vocabulaire. Merci, c’est gentil, mais cela ne m’avance guère. Je lui dis que si je n’ai pas la bonne vision de lui, alors il vaut mieux que j’apprenne à le connaître, d’abord. Et que s’il doit se passer quelque chose entre nous, cela arrivera, fatalement.

Je sais que je pourrais faire le plein d’affection avec lui, que je pourrais lui donner plein de truc, mais le souci, c’est que je n’ai pas envie et que je ne veux rien de sa part. Il ne me plait pas, cela résume tout, sans doute.

On arrive enfin et il accepte que je ne lui fasse que la bise. On verra bien s’il revient me parler, je n’y crois que peu. Ma foi…

On fait le tour des boulangeries avec Claire et je me couche vers 6h30, le ventre plein.

Ce fut une journée plus que longue et quelque part, assez rassurante, parce que je ne fais pas que n’importe quoi, finalement, j’ai encore quelques bons réflexes. Cela veut aussi dire que je ne vais pas dans les bras de n’importe qui, mais que dans ceux des gens que j’apprécie vraiment. C’est déjà ça. Même si ces gens là ne me le rendent pas. Sont ils des moi et moi un Ren à leurs yeux ? Je n’en ai aucune idée. Pour Guillaume, arf, c’est comme quand on sortait ensemble, en gros. Pour Philippe, je ne sais pas, pas de nouvelle de sa part. je réalise que j'ai toujours son porte monnaie, il va bien falloir que je le lui rende, un jour ou l’autre.

Par Danaé
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Samedi 25 avril 6 25 /04 /Avr 13:39

Le portable de Guillaume sonne à 6 heures et lui ne l’entend pas. C’est violent et je lui donne même le téléphone pour qu’il l’éteigne. Il me faut le secouer pour qu’il se réveille assez. De suite, le radio réveil prend le relais et est éteint un peu plus vite. Il le gratte un peu et je pense qu’il le repousse de 10 minutes. Par précaution, je programme le mien à 7h10.

7 heures, je me réveille, nous n’avons pas bougé et à ce moment là, le copain de Guillaume l’appelle et lui demande ce qu’il fiche. Levé en sursaut ! Je réveille Claire qui n’est pas fraîche, mais pas du tout et en quelques minutes, nous sommes prêtes à partir.

Une fois dehors, il est pressé et on se dit au revoir de loin, je me contente d’un geste de la main et je suis assez fière de moi. Pas de question, rien, juste je profite et prends la tendresse et le réconfort là où je peux. Et franchement, à choisir, je préfère une nuit avec Guillaume qu’une vraie nuit de sexe ou d’autre chose avec un autre. Enfin… Ce que je me suis toujours dis, depuis notre rupture, était que tant que je suis célibataire, Guillaume, c’est quand il veut. Le jour ou je ne suis plus seule, bah tant pis pour lui, fallait s’apercevoir que j’étais là avant.

On parle avec Claire dans la voiture et lui dis les conclusions que je tire sur lui. Bien sur, quelque part, je préférerai qu’on soit de nouveau en couple, mais je sais que pour le moment, lui ne nous mènerait à rien. Il me donne ce qu’il est capable de m’offrir, ni plus, ni moins.

Claire me dit qu’elle se fait porter pale pour le matin, qu’elle dira qu’elle a été malade dans la nuit. Je décide pour ma part d’aller bosser rapidement. Je passe juste changer de vêtements et me débarbouiller et je file bosser.

Je vais passer la matinée sur le Lunel et je finirai qu’à 12h15. Je décide de rester, y a vraiment pas mal de boulot, mais m’accorde un quart d’heure de papote avec Claire, puis un avec Jen. Finalement, alors que je recommence à bosser, Jen m’appelle et on va manger un Mac Do chez elle, au soleil.

Cela n’a pas avancé avec Jeremy, il ne parle pas et je sais que cela l’agace elle de ne pas savoir s’il fait toujours la tête ou pas.

J’ai Flo au téléphone et il me dit qu’il n’aime pas Ren, qu’il le trouve vilain, qu’il pense que l’on est mal assortis tous les deux et qu’il à l’air d’être le genre de mec qui largue dès le lendemain. Il aime mieux Guillaume je crois, ou alors, des deux maux, il choisit le moindre.

J’ai Ren ensuite au téléphone, il me dit regretter qu’on n’ait pas pu passer plus de temps ensemble. Qu’il savait plus si je voulais toujours boire un verre quand Flo est arrivé… Ralala…

Après midi plus calme, mais tout aussi studieuse. Je veux envoyer mon BAT avant de partir. Il est 19h30, je ne l’ai toujours pas…

J’appelle Lionel, il me dit qu’il ne sait pas encore où il va ce soir. Claire est sans doute chez Jen, je lui téléphonerai en rentrant, histoire de savoir ce qu’elle veut faire. Au pire je bougerai vers le Laser Game et peut être que le finish au Bodhran sera sympa… Ce sera pour demain le résumé sans doute.

Je suis motivée, je le rajoute sur le même jour.

Donc, je suis finalement partie du travail vers 21h45, génial… Comment j’aurai fait si j’étais partie à Paris ? Remuons un peu le couteau sur tous les signes qui prouvent que c’était une mauvaise idée peut être au fond.

Je rentre et téléphone à Claire, faut que je bouge pour évacuer un peu. Petite douche, quelques gâteaux, pas le temps de manger et on décolle. On passe au Bod, mais le concert est finit, pas assez de monde, même si la terrasse est pleine.

Un boulet s’incruste avec nous et on galère à le faire partir. Claire est ultra agressive, faut vraiment que je trouve un moyen de la canaliser. Ben me fait un massage, je suis ravie, mon dos n'est rien qu’un tas de muscles douloureusement contractés. Puis c’est Gaël, je suis aux anges. Cela me fait un grand bien et m’endort un peu plus. Parce qu’autant la douche ma réveillé, autant la voiture m’a calmé. J’alterne les phases de réveil et de veille.

On a Fabrice au téléphone et on décide de le rejoindre. Il y a Flo avec et je me cale contre lui pour me réchauffer. Je ne verrais pas passer la soirée, parce que je vais dormir en fait. Déjà, quand ils vont se servir un verre, ils me laissent sur le canapé et Fab me couvre d’un blouson, puis quand ils reviennent, j’essaie de participer, mais mes yeux se ferment seuls. Une loque, oui, mais je suis vraiment morte en fait.

On rentre finalement vers 1h30, Fab est malade de toute façon. J’atterris dans mon lit vers 2 heures et m’endors aussitôt.

Par Danaé
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Vendredi 24 avril 5 24 /04 /Avr 20:10

Faut vraiment que j’arrête de coucher tard… J’ai un peu de mal à me lever et surtout pas envie de le faire. Pourquoi mes vacances sont elles passées si vite ? Bon, je n’aurai pas dû papoter avec Cyril qui est enfin rentré en France. Ce n’est pas la joie, il s’est déjà disputé avec sa mère et je sens qu’il a besoin de parler. Malheureusement, je ne peux pas me permettre de rester toute la nuit debout.

Je reste zen et avance tout doucement mon Lunel et mon Aigues Mortes, je n’ai guère d’espoir quand même. Lunel va passer, mais Aigues Mortes va être tendu.

Nous avons la visite de Paola, je la vois de loin le matin, pas vraiment le temps en fait. Je rentre vite chez moi à midi et j’ai l’agréable surprise de voir que j’ai reçu mon cheque. Bon, agréable est relatif, cela signifie surtout que le voyage à Paris est bel et bien du passé. Bon, je le savais déjà, mais là, il ne me reste aucune trace. Tant pis…

On mange à « L’A Sert des Sert », la nourriture est moyenne et je suis frustrée dans la mesure où rien de ce que je désire n’est disponible.

L’après-midi passe vite et je n’arrive pas à partir à l’heure, je rentre chez moi, mets une machine, me rafraîchis et direction l’esthéticienne. Je l’aime bien, elle discute bien et est assez drôle. Bon, niveau efficacité, c’est du niveau Lola Menthe, mais en plus cher quand même. Donc, cela dépanne, mais ça ne doit pas devenir une habitude.

Je rentre, fonce sous la douche, étends le linge et me pose quelques minutes en attendant Lionel. Nous avons rendez-vous avec Claire, qui nous a préparé un bon petit repas. On s’en met plein le ventre et j’ai un méga coup de barre, me demandant si je vais arriver à sortir ce soir. On arrive à motiver Claire et après un passage éclair chez moi pour me changer une nouvelle fois, on monte sur Montélimar. Claire ne se sent pas très bien durant le trajet, mais nous n’en reparlons pas.

Il y a du monde aux Voiles et je cherche avec difficulté Alex et Séverine. J’ai du mal à me mettre dans l’ambiance et quand le show Chippendales démarre, nous sommes 3 rangs derrière. Je vois le pote de Ren et Ren à son tour, alors qu’il mitraille le spectacle

Arrive sur ces entrefaites Guillaume, qui est seul. Il nous dit bonjour, puis reste avec nous. Finalement, nous allons boire un verre et je reste à discuter avec lui. J’ai honte, mais j’ai abandonné Claire toute la soirée, ravie de passer un peu de temps avec Guillaume. Elle n’est pas vraiment seule, vu que Lionel et Chloé nous rejoignent. Mais quand même.

Il se renseigne sur mes amours, me demandant où j’en suis avec le frère de Lola. Il est étonné quand je lui dis que cela n’a pas marché, me disant que cela avait pourtant l’air de bien aller. On parle rapidement de la distance et lui me dit qu’il est seul. Enfin, il le grimace, comme à son habitude.

Par moment dans la soirée, on va parler ex et proie et je me demande à quoi il joue avec moi. M’en fiche, je suis contente de le voir et bien décidée à rester « distante ».

Ren arrive enfin et m’embrasse, précisant « Ha oui, faut pas que je t’embrasse », sous entendu : autrement. Bah oui mon grand, tu risques de te prendre un second vent.

Très drôle comme sont les garçons. Dès que Ren est arrivé, il a fait fuir Guillaume qui atterrit tout seul sur le bar du haut. Jetant un petit coup d’œil de temps à autre. Ren me demande de lui payer à boire, je me fait prier puis accepte, sauf que je tarde un peu, il y a du monde et comme Flo arrive, l’effet aimant (les identiques se repoussent) est de retour. Ren part prendre des photos et ne reviendra pas vraiment.

Je parle avec Flo, lui montrant Guillaume et Ren et il n’aime pas Ren d’emblée. Puis Flo part et j’attends Ren, sans succès, je suis sur le point de rejoindre Claire quand Guillaume revient et me paie à boire.

On reste longtemps ensemble et finalement, je le traîne jusqu’en haut, voir Claire et Chloé. On redescend illico pour boire des shooters en bas. Je mets la mienne et Claire râle que je bois trop.

La soirée touche à sa fin, plus de Ren, je recroise une fois ou deux Flo et Axel et reste avec Claire et Guillaume.

Il nous propose de venir dormir chez lui, à cause des flics, Claire accepte juste, un peu à contre cœur, d’aller boire un verre chez lui. Elle est déjà bien partie, la petite Claire…

On s’installe chez Guillaume, vers 1h20 et on se met à parler, avec un petit TGV vert à la main. J’y goûterai à peine, je sais qu’on ne dormira pas là et je n’aime pas le Jet…

On traîne, on traîne, Guillaume renouvelle ses invitations et Claire se fait désirer. A 2 heures, je lui dis qu’on décolle et elle décide de finir son verre d’abord. On ne partira jamais finalement.

Petite crise de larme, ma Claire va pas bien au fond et dès que l’on parle boulot, elle craque. On la console avec Guillaume et changeons de sujet. On migre dans le salon, il est 3 heures passées et on n’a toujours pas bougé. Je dis à Claire que soit on dort, soit on part, mais on le fait de suite et finalement, elle se couche.

Je rejoins Guillaume dans son lit, lui expliquant que Claire dormira jamais avec nous deux, même si c’est juste dormir^^

Puis… Une nuit à la Guillaume… Je commence à bien l’analyser et me laisse faire à ce qui pourrait être une routine. Au début il ne fais rien, puis l’on se rapproche lentement. Il commence par me chatouiller les reins et un long moment après, me prend dans ses bras. Je fais le test et ne tente rien. Il ne fait pas le premier pas. Il accepte les miens, mais ne les fait pas lui. Je sais très bien comment cela se terminera et ce qui ne se fera pas. Il a peur, il bloque, je ne sais comment cela se définit à l’intérieur de lui, mais le fait de ne pas prendre les devants et de me donner tous les moyens de le faire moi, avec la certitude de ne pas me faire rejeter est une façon pour lui de ne pas s’impliquer. On ne fera pas l’amour, il ne peux pas, mais il peut accepter mon premier baiser et me les rendre passionnément ensuite.

Je connais la fin, je l’ai déjà eu, mélange de frustration et de bonheur, parce qu'au fond, j’aime cette tendresse et ce réconfort qu’il me donne. L’amalgame que Lionel fait avec un labrador me revient en tête. Nous sommes mutuellement des distributeurs de gâtés et d’affection. Sauf qu’il y a une part d’érotisme et de Safe-sex en plus. Je reste sur ma faim mais essaie un peu de le forcer. Je regrette que mon sac soit dans la cuisine, je n’ai pas de préservatifs sur moi et si je lui en parle, il va profiter de l’excuse. Il me ressort le coup du « je ne suis pas un garçon facile » mais je lui rétorque que déjà, si, il en est un (surtout après ce que l’on vient déjà de faire) et que depuis le temps que cela dure entre nous… Faut pas pousser.

Au bout d’un moment, il décide de dormir. J’ai pris mon plaisir, pas lui et je l’ai fait exprès. A lui de se débloquer s’il veut vraiment une nuit. On s’allonge, l’un contre l’autre, il est 5h10. On se lève dans une heure…

Par Danaé
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