Je me lève vers 12 heures, j’ai faim et je me fais un bon jus de fruit : raisins et poires. Je me fais également quelques pâtes, avec crème fraîche, chèvre et gruyère. Il faut bien que je reprenne des forces. Je suis encore fatiguée, mais cela va beaucoup mieux !
Je mate Heroes et téléphone à Mac Dan à Montélimar, ils acceptent d’échanger mes lumières. Je joins Claire et elle accepte de venir avec moi.
On monte la haut, faisons quelques magasins et allons boire un verre au Bodhran, avec Ben. Gaël nous rejoint, je l’avais appelé avant. On bouge vers 19 heures et on fait un crochet à Grand Frais pour acheter des pommes de terre violettes.
Ren m’appelle alors que je fais la vaisselle, il veut que l’on vienne plus tôt. On ne le fera pas, parce que le timing est trop serré.
On arrive chez lui et les choses tournent directement mal pour moi. Il ne me plait pas, je le sais d’emblée. Non pas à cause de son « appartement », quoi que j’ai l’impression de retourner des années en arrière : intérieur pourri, mais le nec plus ultra du son et de l’image… En plus, pas de whisky correct, mais du 1er prix, comme à l’époque… Hum… Et puis, bon, c’est l’accumulation de choses qui ne peuvent coller. Le méga fan de Justin Timberlake, il a tous ses clips, tout, tout, tout, on mate les vidéo, avec un son super fort, empêchant de discuter. Rho, et puis, il ne me plait pas, physiquement, il est gentil, mignon, mais non. Je ne peux pas.
On part pour le Galaxy, on est 5. Les boissons sont plus que light, ça va être compliqué de vraiment se détendre. Avec Claire, on va danser presque toute la soirée, Ren va faire des photos sans cesse. On ne le verra presque pas. Il vient me voir à un moment et m’embrasse avant de repartir, sans doute pour ne pas me laisser le temps de le repousser. Je laisse faire pour le moment. Il reviendra une seconde fois et se plaindra qu’il a l’impression que je n’ai jamais embrassé de mec. Non, le problème, c’est que je n'ai pas envie de t’embrasser, donc je ne fais pas d’effort.
On se fait brancher par des gars et à un moment, cela lui déplait, il me prend dans ses bras et marque son territoire. Ne rien dire, ne rien dire… Il me demande où est le problème, qu’il a l’impression que ça me fait chier qu’il m’embrasse. J’essaie de lui expliquer que je ne le sens pas, que je pense que cela ne va pas pouvoir marcher. Il le prend très mal et part bouder.
On décolle enfin de la boite et le trajet en voiture promet d’être long. Après avoir été agressif, Ren se calme et essaie de se vendre. Il me dit, en vrac : que je suis jolie, qu’il me veut, qu’il veut se caser, que les coups d’un soir ne l’intéressent plus, qu’on a pleins de points en communs, que je n’ai pas la bonne opinion de lui, que je préfère les moches, parce qu’il y a moins de difficulté pour moi de les avoir, que j’aime avoir pleins de rencards et ainsi choisir à ma guise (pourtant, ça se bouscule pas tant que ça^^), qu’il a envie de gâté et de tendresse, que ce n’est pas parce qu’il prend des photos qu’il courre (cela ne m’avait même pas effleuré, je m’en fiche. Quelque part, il me décrit comme lui pense qu’on le voit et non pas comme je le vois)… En fait, je le vois comme un grand enfant. Un enfant capricieux, mais aussi un enfant qui se cache derrière une façade narcissique mais qui en fait est terriblement en manque d’affection. Je dois pour ma part me montrer le plus diplomate possible, vu que nous sommes plus que coincé dans cette voiture. Je lui explique que je ne le sens pas, que l’on a peu de point commun… Cela passe mal, il m’embrasse à nouveau et je dois prendre sur moi pour trouver des trésors de subtilité. Il me dit qu’il aime comme je parle, que j’ai du vocabulaire. Merci, c’est gentil, mais cela ne m’avance guère. Je lui dis que si je n’ai pas la bonne vision de lui, alors il vaut mieux que j’apprenne à le connaître, d’abord. Et que s’il doit se passer quelque chose entre nous, cela arrivera, fatalement.
Je sais que je pourrais faire le plein d’affection avec lui, que je pourrais lui donner plein de truc, mais le souci, c’est que je n’ai pas envie et que je ne veux rien de sa part. Il ne me plait pas, cela résume tout, sans doute.
On arrive enfin et il accepte que je ne lui fasse que la bise. On verra bien s’il revient me parler, je n’y crois que peu. Ma foi…
On fait le tour des boulangeries avec Claire et je me couche vers 6h30, le ventre plein.
Ce fut une journée plus que longue et quelque part, assez rassurante, parce que je ne fais pas que n’importe quoi, finalement, j’ai encore quelques bons réflexes. Cela veut aussi dire que je ne vais pas dans les bras de n’importe qui, mais que dans ceux des gens que j’apprécie vraiment. C’est déjà ça. Même si ces gens là ne me le rendent pas. Sont ils des moi et moi un Ren à leurs yeux ? Je n’en ai aucune idée. Pour Guillaume, arf, c’est comme quand on sortait ensemble, en gros. Pour Philippe, je ne sais pas, pas de nouvelle de sa part. je réalise que j'ai toujours son porte monnaie, il va bien falloir que je le lui rende, un jour ou l’autre.
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