the-real-life-of-danae

Je me réveille avec un sale goût dans la bouche, j’ai rêvé de Lunel et du coup, cela m'a réveillé, vu que je sais déjà que la situation est bien, mais alors bien plantée. Je chasse vite ces idées de ma tête, après tout, je suis encore en vacances, non ?

Matinée (enfin, fin de matinée et début d’après midi) standard, je me pose sur mon ordi et constate que la veille, j’ai eu 16 visiteurs sur mon blog. Je n’ai plus qu’à déménager… Mais après réflexion, je me dis qu’entre mes deux articles postés et mon mot sur le forum, c’est possible que l’on arrive au compte en fait. Et que quoi qu’il en soit, l’info reviendrait très vite à Lionel, qui me le dirait. Donc, on limite la panique.

Je parle un moment avec Julien, très impatient de faire ma connaissance. Why not, mais bon, je sais très bien l’unique intérêt d’une relation avec lui et pour le moment, je préfère attendre un petit peu. Quoi que j’ai assez envie de gâté et de sexe, là de suite. Passons.

J’étais une nouvelle fois motivée pour du sport et il faisait soleil à mon réveil, ce n’est plus le cas quand c’est le moment de m’y mettre, le temps est vraiment pourri : beau le matin, pluie l’après-midi. Du coup, je m’habille quand même et je file à la déchetterie me débarrasser de mes planches. Ca, c’est fait ! Comme cela ne m’a pas prit assez de temps, je décide d’aller à MacDam et appelle Claire pour lui proposer. Elle est ok, mais après le bureau.

Je rentre et me motive pour faire 20 minutes de stepper. Honnêtement, j’ai cru ne pas y arriver, les 5 dernières minutes étaient vraiment tendues. Peut être parce que je fais que 10 d’habitudes… Ca doit jouer. Bon, pas d’abdos, même si j’en ai envie, sinon, je n'aurai pas le temps de prendre une douche avant d’aller chercher Claire.

On part à MacDan et traînons pas mal, tout en papotant. Elle me raconte qu’elle allait mal ces derniers jours et je regrette de ne pas avoir été là la veille. Mais bon, cela nous fait du bien de parler, même si je me sens assez de mauvaise humeur au fond de moi, cela couve doucement et je pense que cela va bientôt sortir.

En rentrant, on décide d’appeler Flo et de lui proposer de manger un Mac Do avec nous. Il accepte et nous rejoint à Pierrelatte. Je lui offre le repas, normal, mais il n’est pas content et me fait promettre que la prochaine fois, ce sera lui. On mange chez moi et Claire part pour se préparer alors qu’avec Flo on finit le film. Il me parle de son enfance et de son schéma familial. Marrant, on a le même mais avec des conséquences différentes.

Claire et Laurie arrivent et on va à Montélimar. On se pose au Bodhran mais il n’y a personne. Flo est parti retirer des sous, mais comme il doit être en train de s’embrouiller avec Audrey, il traîne. Je vais finalement le chercher et on arrive aux Voiles. Il y a du monde, mais sans plus. On y retrouve Marion et Lola, puis plus tard, Lionel nous rejoint finalement. Je paie ma tournée : Claire, Laurie, Ben, Mike, Lionel, Lola, Flo et moi. Un petit shooter sympa et voila.

Finalement, je vais parler avec Lola de son frère et elle me dit pas mal de choses sur lui, qu’il n’est pas prêt actuellement pour une relation, qu’il y a la distance, que sans doute, nous avons pas mal de choses qui feraient qu’à terme cela ne collerait pas. Qu’il me faut une personne qui a plus d’attraits communs avec moi. Qu’aussi bien, dans 6 mois, quand il aura de nouveau un taf, plus de souci de santé, il s’apercevra de sa boulette. Mouais, marre des mecs qui dans 6 mois me regretteront ! C’est pareil que Guillaume avec d’autres raisons, mais le même résultat. Guillaume est là d’ailleurs, mais bien occupé. Mon moral est en chute libre, j’ai une seule envie : picoler.

Bref, la conversation est intéressante et elle me dit que j’ai beaucoup intéressé son frère et qu’à défaut d’avoir un petit ami, je me suis sans doute fait un ami et qu’il faut que j’aille à Paris sans espérer d’avantage. Noté…

Je retourne au bar et Claire me dit qu’elles ont eu un verre gratuit… Et de toute évidence, personne n’est motivé pour payer… Bonjour le pigeon… Ha oui, c’est moi… Flo est parti chercher Fabrice, je boude seule devant le comptoir. Il me reste encore 5 euros, je commande un shooter, vu que je n’ai pas assez pour un verre et Ben m’en sert 5 finalement. Je les lui paie et attends qu’il revienne. Vu que les filles font la fête avec Bruno, quand Ben revient, je bois le premier verre, puis le second. Claire arrive et râle un peu, vu qu’il ne reste plus qu’un verre et qu’elles sont deux (ha oui, une pauvre fille bourrée en a renversé un). Ca me gave, ça va, si j'ai envie de boire mes 5 shooters, je les bois. Claire me demande ce qui ne va pas, rien, rien ne va, ça me gave, je suis triste, j’ai envie de boire et ça me saoule d’avoir été la seule à payer ce soir. Quoi ? Je suis riche peut être ?

On se retrouve dehors, Flo vient d’arriver, pour la fin, malheureusement. Il ne viendra pas avec nous, c’est dommage. Il sent que ça ne va pas trop moi et me fait un gros gâté. Déjà que les gens pense que lui et moi… Bah la maintenant, ça va jaser d’avantage…

On part pour L’Absolut, à Sarrians, je ne connais pas. On devait y aller avec Eric, mais il s’est barré. Ma foi. Je ressasse dans la voiture, les propos de Lola, ce n’est pas la joie, je m’obscurcis de plus en plus.

La boite est sympa, j’aime beaucoup et cela se voit que c’est neuf. Mike me dit qu’avant c’était plus joli. Nous sommes avec des gens bien, à part nous (la honte), tout le monde met de l’argent dans les bouteilles. Bah, j’en ai plus pour ma part, donc là… On boit un peu et j’arrive à me détendre et sourire sincèrement. Il y a une deuxième salle et l’ambiance est plus sympa. J’y emmène deux filles qui étaient avec nous, Natacha et Laetitia et on se met à danser sur les marches. Nous avons le droit à plusieurs mots du DJ, bonne ambiance, mais c’est déjà l’heure de la fermeture.

On rentre, je n'ai pas envie de rester seule et qui vois-je sur msn ? Ren. Je lui propose de venir, il n’a pas de voiture et me dit à moi de venir. Bah non, désolée, je ne me déplace pas. Pour le coup, je lui en veut, je lui ai proposé une fois, il a décliné, tant pis pour lui, cela ne se représentera pas de sitôt !

Je me couche, à presque 6 heures…

Moins productif que ma journée du mercredi, tu meures ! Quoique… Déjà, passage obligé sur l’ordi, je décide de mettre un peu d’ordre dans mes fichiers et m’arrête très vite : la flemme… Faut pourtant que je me bouge, j’ai envie d’un jus de fruit, d’un gâteau au chocolat et faut que je monte mes bibliothèques. Bon, je commence par papoter avec Cyril, aucun doute, il va très bientôt péter un câble s’il reste à Londres. J’ai hâte qu’il rentre, ça lui fera un grand bien à mon avis. J’arrive à me motiver à faire le jus de fruit, à préparer le gâteau et ma foi, même à manger… Gros exploit. Je me pose ensuite minablement devant une série, c’est sur que comme ça, les choses vont se bouger chez moi. Finalement, aller, j’ai un regain de motivation et décide de m’y mettre enfin. Je téléphone à Flo et il me propose gentiment de venir m’aider, des fois, j’ai honte… Bon, je ne suis pas vache, je le gave de jus de fruit (je lui prépare même celui qu’il désire) et de gâteau et les meubles sont montés super vite. Il faut avouer qu’ils sont super simple à faire, j’aurais pu 10 fois le faire seule, mais je manquais de motivation. On discute pas mal tout les deux, il en a besoin. Son histoire avec Audrey me fait penser par moment à ma propre histoire. Je ne lui lance pas la pierre du coup, loin de là, je sais comme cela peut être dur de mettre un terme à une relation avec une personne qui vous vampirise. Il ne peut pas la quitter pour le moment, il en est incapable et même s’il le faisait, comme au fond de lui il n’en a pas vraiment envie, il retournera vers elle. Ce qui est dommage, c’est qu’il s’enfonce de plus en plus, qu’en voulant éviter de lui faire du mal, il va en faire d’avantage, car pour la calmer, il la caresse dans le bon sens. C’est assez hypocrite, je le lui dis, mais comprends aussi que la jeter par téléphone, il ne peut pas. On se boit un petit apero, je lui cuisine un poulet aigre douce et il décide de regarder « PS : I love you », je l’adore, il est génial comme mec. Bon, on va passer sur le fait que ses premiers choix étaient Hitch et Cloverfield, mais bon, là, je ne pouvais pas^^. On ne verra pas le film en entier, Audrey lui téléphone et il part s’embrouiller une bonne heure avec elle dans ma chambre. Il revient, tout gêné, mais comme je comprends, je m’en fiche, je suis juste triste pour lui, parce que je sais ce que c’est cette situation. Il part, il se lève super tôt et s’excuse encore et encore. Je me retrouve sur mon ordi, pas vraiment fatiguée pour ma part et qu’il y a-t-il de meilleur qu’une bonne discussion (dispute^^) avec Alex avant de se coucher ? Rien ! Je suis direct de mauvais poil, je n'ai pas envie de débattre, et de me battre avec lui et je l’envoie chier à la première remarque désagréable. Il ne l'a pas vu venir et sur le coup, n’y prête pas attention. Par la suite, oui, et du coup, je le désoriente un peu, il n’a pas l’habitude que je sois vraiment agressive avec lui. Sensation nouvelle pour le jeune homme que je réagisse vraiment et extrêmement à ses propos. Il deviens aimable et tente de m’arracher un sourire ou deux. Il me propose même d’avoir trois exigences. Comme si je ne le voyais pas venir… Mais oui… Allez, jouons… Je cherche rapidement des choses qu’il refusera. La première, facile, venir. La seconde me fait rire, me dire quelque chose de gentil ET de sincère. La tête qu’il fait me faire rire un petit moment. Il prend un joker. Finalement, la conversation tourne comme à notre habitude et je finis pas aller me coucher à 3 heures du matin. Au moins, je ne suis plus énervée contre lui et même assez amusée d’avoir pu mener pour une fois une conversation avec lui.

Journée plus que tranquille. Il fait beau, mais maman n’a pas envie de bouger. Je lui propose bien d’aller faire un saut à Auchan, histoire de mettre le nez dehors, mais elle refuse. Comme elle n’a rien d’autre à proposer, nous ne faisons rien finalement.

Je me mate des épisodes de Kyle XY et de Heroes, l’après-midi passe vite.

Je me prépare et attends Morgane pour aller manger avec Geoffroy, qui n'a pas annulé cette fois-ci ! Juste au moment de partir, je vois Philippe se connecter, je lui parle vite fait et on convient que je lui téléphonerai en rentrant.

La soirée débute mal, nous ne trouvons pas de place de parking et quand nous en avons enfin une, un gars nous la pique. Je dit à morgane d’y retourner, que je vais lui rentrer dedans au gars, même pas peur moi^^. Il s’avère qu’il s’agissait de Geffroy, très amusé de voir que j’étais prête à sauter à la gorge d’un voleur de place de parking, sans même craindre de me prendre une raclée. Nous prenons la voiture de Morgane et nous tournons un peu. Le japonais est fermé et finalement nous nous replions vers la pizzeria qui est à côté de son nouvel appartement. Il nous le fait visiter et il a vraiment fait du très bon boulot là dedans. D’un autre côté, il est maçon, alors normal que pour lui, rien de plus facile que de boucher une porte et d’en percer une autre juste à côté^^

La pizzeria est bien sympathique, le cadre est original et léger. Le concept tout aussi cool. Chaque client fait sa propre pizza que l’on ajoute au menu, déjà conséquent, de 12 pages ! Pour ma part, je fais ma propre pizza : noix, ravioles, reblochon et chèvre et prends une 33 cm, les yeux plus gros que le ventre, pour faire comme mes deux compagnons de table. La dame me dit qu’elle me filera une boite, si je ne finis pas ! Boite bien nécessaire...

Le repas est bien tranquille, on rigole, on papote, j’aime beaucoup Geoffroy, j’aimerai le voir plus souvent. On délire bien, il est agréable, et a de la repartie. Il fait quelques allusions par moment, mais je ne sais comment les prendre. Quand à Morgane, elle ne m’est d’aucune utilité vu qu’elle capte rien. On n’est pas sœur pour rien ma foi !

Nous partons à la recherche d’un bar, histoire de finir la soirée. Valence est assez mort, les lundi soir ferré. Nous atterrissons au Ginger, juste à coté d’un Jean Claude Vandame local. A garder dans les annales lui…

Nous ne rentrons pas tard, après la promesse de se revoir plus souvent et j’essaie de joindre Philippe, sans succès. J’ai l’air maligne dans ma voiture, à attendre que mon téléphone se charge. J’attends que jusqu’à ce que Morgane m’envoie un texto pour me dire qu’elle est rentrée et monte. L’ordi est allumé, Philippe est en ligne, mais ne répond pas. J’ai quand même un mauvais pressentiment, un mec qui n’a pas le temps d’envoyer un sms à sa copine de tout le week-end, ce n’est pas terrible…

Il me téléphone enfin et la nouvelle tombe rapidement « faut que je te parle »… Je le laisse faire et s’expliquer, laissant de nombreux blancs qui ne l’aident pas à être à l’aise. Je pourrais l’aider et parler, je sais quoi dire et comment tout mieux faire passer, mais je n’en ai pas envie en fait. La raison qu’il me donne est qu’il a passé un bon week-end, qu’à la fin de celui-ci, il ne le savait pas, mais qu’il s’est aperçu dans la semaine que je ne lui manquais pas, ou pas assez, je ne suis plus sure. Je comprends son raisonnement, il n'a pas envie de se forcer, mais d’un autre côté, comment marquer à ce point une personne que l’on connaît à peine en 48 heures ? Mise à part les coups de foudre, les possibilités sont quand même relativement réduites. D’un côté, je lui suis reconnaissante de ne pas avoir profité de la situation et de ne pas avoir attendu après le week-end à Paris pour me le dire (sauf s'il m'a trouvé minable au lit et qu'il préfére eviter de recommencer... Manque de confiance, quand tu me tiens...). D’un autre côté, me laisser une seconde chance n’aurait pas été du luxe… Sauf si vraiment j’ai été décevante, sauf s’il a une autre personne en vue (c’est qui cette « Mimi », hein ?). Je vais laisser passer un peu et voir ce que cela peut donner. Je pensais qu’il voudrait que j’annule le week-end parisien, mais non, il me dit qu’il est content que je vienne et de me faire visiter. Sauf que les conditions de couchages seront différentes… Vas y renfonce un peu plus le couteau, je n’avais pas vraiment compris que tu venais de me larguer… On discute un peu de choses et d’autres, mais le cœur n’y est plus, là de suite. Nous raccrochons, il est quand même tard et j’ai les boules au point de voir une larme perler aux coins de mes yeux. Bonjour Gwen la sensible, va t’en, je ne te veux pas !

Je parle quelques minutes avec Cyril, qui me remonte le moral comme il peut, c'est-à-dire, qu’il ne peux rien faire^^.

Je vais me coucher, blasée…