Forcement, je suis morte quand le réveil sonne. D’autant que j'ai rêvé de Guillaume toute la nuit. Laurianne était allée déprimer sur Paris, là où habite Guillaume (mais oui, je ne confonds rien,
ni personne…) et du coup, ils étaient sortis ensemble… Mais personne ne voulait que je rentre seule de boite et quand je courrais après Guillaume pour le frapper, bah on m’en empêchais.
La journée se passe normalement, je reste plus tard pour bosser et c’est Claire qui me fait partir en proposant d’aller manger un Mac Do dehors. On se retrouve à manger au lac et elle me
raconte sa soirée avec William. Une nouvelle fois, ils ont craqué. Elle ne comprend pas son attitude. C’est évident pour moi, pour lui, c’est la facilité, ok, il a une copine, amis tant que
Claire dit oui, pourquoi hésiter ? Tant qu’elle n’en souffre pas trop, qu’elle continue, mais elle ne doit pas s’attendre à ce qu’il revienne.
On se ballade un peu, malgré la nuit et le vent. Quand je rentre chez moi, je suis détendue, mais complètement crevée. Je frôle l’amorphisme devant mon ordi et atterrit finalement dans mon lit à
presque minuit…
La journée se passe, je suis assez en forme, je me demande juste ce que je vais bien pouvoir faire à manger ce soir. Claire m'aide et ce sera donc filet de saumon en papillote, avec du riz et une
sauce à la crème fraîche, au parmesan et à la ciboulette.
Je pars quasi à l’heure et je vais faire mes courses, le timing est plus que serré. Je rentre et reçois un sms de Florian, je confonds et quand j’appelle je pense tomber sur Flo. Loupé, c’est
l’autre. Il m’invite à un défilé sur Pierrelatte, mais je lui explique que je suis déjà prise.
J’attaque la vaisselle et c’est Flo qui m’appelle à ce moment là. Au final, je me retrouve à parler avec Fab qui est très curieux quand à qui je reçois. Il me demande si j'ai eu des nouvelles de
mon vétérinaire, si je n’étais si mécontente de lui, je trouverais cela amusant que les surnoms qui le touchent aient souvent attrait à des animaux. J’entends mon téléphone biper mais je n’y
prête pas garde et quand je raccroche pour finir de laver, je l’ai oublié. Je file sous ma douche et l’interphone sonne. Panique, je ne suis pas prête, je suis carrément nue et mouillée. Quoi que
vu mes intentions, je ne vois pas où est le fond du problème… Ha oui, le souci est ma propension à me dégonfler, d’une manière générale. Je vais répondre, mais je n’entends rien, j’ouvre la porte
mais personne. Je recommence, au cas où, mais sans succès. Je prends mon téléphone et vois un message de Ren qui me demande si je n’ai pas changé d’avis… C’était ça le bip… Je le rappelle, il est
toujours chez lui et part finalement, ce qui me laisse une demi heure du coup.
Il fait un peu la tête en arrivant, il déprime un peu et j’en suis désolée. On parle pas mal et je m’aperçois qu’il est carrément plus intéressant comme ça qu’en soirée. Peut être aussi parce que
chaque fois qu’il commence à se la peter, je le casse et qu’il arrête de suite. On va peut être en faire quelque chose au final.
On mange, puis on se mate The Faculty, puis Seven. Je me colle mine de rien à lui, en mode gâté et à un moment donné, on s’embrasse. Il me met ensuite un vent, en marmonnant qu’il va faire comme
moi samedi. Sauf que pas de bol, moi, je me contente d’hausser les épaules en disant tant pis. Ce qu’il accepte mal, déçu que je n’insiste pas. Au final, il reviendra tout seul et quand il
essayera de me remettre un vent, ce sera lui qui sera déçu et qui viendra se plaindre que je m’en fiche de tout.
Viens la partie la plus délicate, lui expliquer ce que je veux : pas une vrai relation, quelqu’un qui est là et pour qui je suis là, mais pas tout le temps, comme ça, passer des moments
sympa mais discrets…. Que j’ai rien à lui offrir de plus que ce que je lui offre là. Je me débrouille relativement bien, au point que lui semble complètement touché et accroche directement. Ou je
suis une très bonne manipulatrice, ou il est vraiment accro à moi et accepterait n’importe quoi, ou c’est moi qui me suis faite embobinée… Qu’importe. On parle pas mal, il sait être attentif en
fait et est plus simple quand il laisse tomber cette façade narcissique.
Je lui propose finalement de rester dormir, déjà parce qu’il est presque deux heures du matin et parce que à force, j’ai de nouveau envie de gâtés. Pas de câlins pour le moment. Il accepte de
rester sage. Ce sera moi qui prendrai l’initiative finalement. Qu’en dire ? Bah dans la série des clichées, je pense que je viens de vérifier celle des mecs qui font de la musculation… Bien
que je doive lui laisser une seconde chance…
Je pense que la journée de demain va être difficile, vu l’heure à laquelle je me couche…
Une mauvaise nuit… J’ai fais des rêves désagréables et je suis un petit peu de mauvaise humeur en me réveillant. Toutefois, rien qui risque de révolutionner le monde en fin de compte.
Je pense que je vais faire l’un de mes billets les plus courts, il n’y a pas grand-chose à dire sur ce lundi. Je suis restée tard au bureau, histoire de m’avancer en anticipation de mes vacances.
J’ai eu la femme de Montélimar au téléphone pour mon DIF, on a rendez-vous lundi matin à 10 heures pour se rencontrer et voir ce qui serait le mieux pour moi.
A part que Cédric a fait du rentre dedans à Claire, sur MSN, puis par sms… Pour un mec qui a une nana, c’est du beau… D’un autre côté, cela ferait du bien à Claire, un peu de sexe… A elle de
voir…
J’ai invité Ren à manger demain soir. Pourquoi ? Bonne question à laquelle je ne préfère pas vraiment répondre… Parce que j’ai envie d’avoir quelqu’un, sans avoir vraiment quelqu’un et qu’il
est le candidat idéal ? Parce que cela devrait être très facile de ne pas m’attacher à lui ? Parce qu’il boude et a une mauvaise image de moi et que je n’aime pas passer pour quelqu’un
de superficiel ? Peut être un peu tout de cela, on verra bien demain.
Hum… J’ai fais des rêves vraiment sympa, mais je suis un peu de mauvais poil. Pourquoi ? C’est simple, je n’ai pas de nouvelles de Guillaume. Moi, j’avais rien demandé, j’étais tranquille,
un peu en manque d’affection, de sexe aussi, mais rien d’irrépressible. Et il arrive comme une fleur, me réclamant alors qu’il me voit avec quelqu’un d’autre et finalement rien. Ok, il s’est s’en
doute endormit, mais au moins, la politesse serait de m’envoyer un sms le lendemain pour s’expliquer. Merde, ça serait déjà vachement plus simple s’il assumait le fait qu’il a envie de me voir,
parfois, au lieu de faire style de rien. J’en ai marre, franchement des fois, j'ai envie de le frapper. Parce que maintenant, j'ai envie de le voir.
Et puis dans la liste des gens qui m’agacent, tu as aussi Philippe, pas de new, pff, n’importe quoi. Enfin, quand il aura envie de récupérer son porte-monnaie, il me fera signe. Finalement, je
vais me la faire cette boite, avec tous les affaires que mes ex oublient chez moi. J’ai rien à yannick ? Ha si, un DVD. Mais plus important, il a le mien et c’est « La jeune fille de
l’eau » et celui là, faut que je le récupère… Bref.
Je me décide à me faire des gaufres, j’ai envie de m’empiffrer, cela faisait longtemps. Le gaufrier en décide autrement et après deux fournées flinguées, je les termine en pancake. Journée
frustration...
Je reçois un sms de Florian, qui me propose d’aller boire un verre sur Bourg, c’est gentil de penser que je ne suis pas sur Montélimar, mais je lui propose plutôt St Paul comme lieu.
Je me tape une sieste, assez étrange d’ailleurs et mes rêves sont assez forts mais fouillis. Je dois couver un truc. L’après midi est déjà bien passée et je mange vite fait avec d’aller sur St
Paul.
Je me rappelle tellement bien sa tête qu’au lieu de voir un blondinet aux yeux bleus, c’est un châtain aux yeux noirs qui arrivent. Achète toi des yeux ma Gwen.
Il est bien sympa, un léger cheveu sur la langue il me semble. Mais j’ai un problème je crois, il ne me plait pas. Il est mignon, drôle et gentil. Mais bon, un peu jeune à mon goût. Oui, il est
plus vieux que Guillaume, mais je m’en fiche. Bon, et puis on arrête de parler de Guillaume, je suis encore énervée… On va parler de Philippe… Ou pas… Je boude.
Vient le moment fatidique du départ et il va me falloir esquiver le baiser. Rituel qui parfois m’arrange, mais pas là. Du coup, je me tords presque le cou pour qu’il n’ait pas de doute quand à
ses possibilités.
Etrange quand même. J’ai envie de fuir. Bon, c’est quelque chose qui m’arrive souvent quand j’embrasse un garçon. Faisons le à l’envers. Ren : bah, je n’ai pas pu fuir, on était en boite et
lui n’a pas insisté trop, de peur que je lui remette un vent. Puis dans la voiture, à part sauter en marche… Philippe : Bah là, j’en avais carrément envie et depuis le restaurant en fait.
Donc pas envie de disparaître. Difficile en plus, vu qu’il était dans mon lit. Alexandre : Bah suis ton instinct ma grande, quand tu le sens pas insiste pas. J’ai quand même repoussé ce
baiser d’une bonne heure. Faut pas que je me force je crois. Reste Guillaume : là, c’était plus l’instinct qu’autre chose… Mouais, je vais en tirer quelques enseignements. Faut juste faire
la différence entre l’appréhension et le non désir qui s’apparente souvent chez moi à une faiblesse qui me fait laisser faire les choses. Ne s’oublient pas 10 ans de Christophe en un claquement
de doigts.
Mais bon, je pense que je lui téléphonerai quand même dans la semaine, il est sympa et peut être plaira t il à Claire.
Petit samedi, je me réveille quand même assez tôt, au vu de l’heure où je me suis couchée. 12h30… Flo ne fait pas de bruit, il doit sans doute encore dormir lui. Sauf
que moi, j'ai la dalle… J’allume l’ordi, j’ouvre les volets, la fenêtre et je surfe un peu. 3h30, j’ai vraiment les crocs et je m’aventure dans le salon. Il dort comme un loir, mais a le sommeil
assez léger, à peine je susurre son prénom qu’il est réveillé.
Il s’excuse, je commence à être habituée et je lui propose des gaufres. Vu que l’heure a passé, il est à la bourre et refuse, il se contentera de tremper des biscuits dans son chocolat. Je me
sens motivée et me fait un cordon bleu avec du riz.
Je ne fais pas grand-chose de l’après midi, à part regarder une nouvelle série, « Legend of the Seeker ». Une série d’Heroic fantasy, un jeune homme qui se
révèle être le « Seeker », le sourcier et qui doit vaincre le grand méchant. J’aime assez, même si parfois els personnages sont un peu trop haut en couleur, à mon goût…
Je me prépare et me retrouve au Bodhran où j’ai rendez-vous avec Ben. Je discute un peu avec Gaël, puis Ben arrive et nous voici sur la route des souvenirs. Il n’a pas trop changé sur pas mal de
choses, mais s’est bien plus affirmé sur d’autre. Il est moins timide, mais toujours aussi réservé. Je suis contente, il a trouvé depuis très peu quelqu’un, j’espère que cela va marcher pour lui.
Un premier sms nous interrompe, c’est Florian, de la vielle qui me dit qu’il va aller aux Voiles et me propose de m’y retrouver. Alors que je réponds que je ne sais pas encore ce que je fais, le
téléphone vibre à nouveau et qu’elle n’est pas ma surprise de voir un sms de Guillaume qui me dit simplement qu’il vient de me voir devant le Bodhran. Il n’a pas envie de nous rejoindre, mais au
lieu de me dire simplement qu’il a envie de me voir, il me dit qu’il va mater un film chez lui. Je lui dis que je le rejoins, que je lui téléphone quand Ben part. Forcement, je dis à l’autre
garçon que je ne sors pas.
Je suis un peu impatiente et content surtout, avec la perspective de passer un temps agréable avec Guillaume. Ben finit par partir et j’appelle Guillaume. Dommage, il ne répondra jamais. Sans
doute s’est il endormit et comme il est impossible de le réveiller…
Je passe au Laser Game, histoire de traîner et finalement, j’atterris aux Voiles.
J’y retrouve Lionel et Chloé, mais aussi Claire, sa sœur et Vanessa. Il y a peu de monde, mais c’est quand même sympa. Je croise Anna et Nicolas, les amis de Florian. Ils me disent qu’il ne
viendra pas, trop « fatigué ». Ma foi, y a des soirs…
Je reste après la fermeture avec Lionel et Chloé qui ont une sorte de dispute, sur le paraître, le fait d’être constant et de dire des choses et de ne pas les assumer. Comme ils ne parlent pas
exactement de la même chose et de plusieurs choses à la fois, ils ne s’entendent pas du tout. Mike demande si on va au Fendise avec lui, puis à l’Agora, comme je n’y suis jamais allée, je dis oui
pour le premier mais refuse pour le second, j’ai envie de me reposer…
On arrive là-bas, j’aime assez le cadre, mais c’est quand même sombre et pourrait devenir rapidement glauque. On ne reste pas trop finalement Mike veut rentrer et l’on bascule vite nos verres,
bien tassés.
Je raccompagne Chloé et on discute un peu. J’ai pas mal changé d’opinion envers elle et même si je ne suis pas d’accord avec certaines choses dans sa vie, je l’accepte. Finalement Mike la
rappelle en disant qu’il est à l’Agora et qu’il veut qu’on le rejoigne. Le verre m'a réveillé et on y va. Nous n’y resterons pas trop, puisque après nous allons faire la fermeture de l’Hacienda.
Je ne raccompagne pas Chloé finalement, c’est Mike qui le fait. Son excuse est moyenne et finalement, je me demande si le fameux homme déjà prit qu’elle voit parfois n'est pas Mike.