the-real-life-of-danae

Journée plus que tranquille. Il fait beau, mais maman n’a pas envie de bouger. Je lui propose bien d’aller faire un saut à Auchan, histoire de mettre le nez dehors, mais elle refuse. Comme elle n’a rien d’autre à proposer, nous ne faisons rien finalement.

Je me mate des épisodes de Kyle XY et de Heroes, l’après-midi passe vite.

Je me prépare et attends Morgane pour aller manger avec Geoffroy, qui n'a pas annulé cette fois-ci ! Juste au moment de partir, je vois Philippe se connecter, je lui parle vite fait et on convient que je lui téléphonerai en rentrant.

La soirée débute mal, nous ne trouvons pas de place de parking et quand nous en avons enfin une, un gars nous la pique. Je dit à morgane d’y retourner, que je vais lui rentrer dedans au gars, même pas peur moi^^. Il s’avère qu’il s’agissait de Geffroy, très amusé de voir que j’étais prête à sauter à la gorge d’un voleur de place de parking, sans même craindre de me prendre une raclée. Nous prenons la voiture de Morgane et nous tournons un peu. Le japonais est fermé et finalement nous nous replions vers la pizzeria qui est à côté de son nouvel appartement. Il nous le fait visiter et il a vraiment fait du très bon boulot là dedans. D’un autre côté, il est maçon, alors normal que pour lui, rien de plus facile que de boucher une porte et d’en percer une autre juste à côté^^

La pizzeria est bien sympathique, le cadre est original et léger. Le concept tout aussi cool. Chaque client fait sa propre pizza que l’on ajoute au menu, déjà conséquent, de 12 pages ! Pour ma part, je fais ma propre pizza : noix, ravioles, reblochon et chèvre et prends une 33 cm, les yeux plus gros que le ventre, pour faire comme mes deux compagnons de table. La dame me dit qu’elle me filera une boite, si je ne finis pas ! Boite bien nécessaire...

Le repas est bien tranquille, on rigole, on papote, j’aime beaucoup Geoffroy, j’aimerai le voir plus souvent. On délire bien, il est agréable, et a de la repartie. Il fait quelques allusions par moment, mais je ne sais comment les prendre. Quand à Morgane, elle ne m’est d’aucune utilité vu qu’elle capte rien. On n’est pas sœur pour rien ma foi !

Nous partons à la recherche d’un bar, histoire de finir la soirée. Valence est assez mort, les lundi soir ferré. Nous atterrissons au Ginger, juste à coté d’un Jean Claude Vandame local. A garder dans les annales lui…

Nous ne rentrons pas tard, après la promesse de se revoir plus souvent et j’essaie de joindre Philippe, sans succès. J’ai l’air maligne dans ma voiture, à attendre que mon téléphone se charge. J’attends que jusqu’à ce que Morgane m’envoie un texto pour me dire qu’elle est rentrée et monte. L’ordi est allumé, Philippe est en ligne, mais ne répond pas. J’ai quand même un mauvais pressentiment, un mec qui n’a pas le temps d’envoyer un sms à sa copine de tout le week-end, ce n’est pas terrible…

Il me téléphone enfin et la nouvelle tombe rapidement « faut que je te parle »… Je le laisse faire et s’expliquer, laissant de nombreux blancs qui ne l’aident pas à être à l’aise. Je pourrais l’aider et parler, je sais quoi dire et comment tout mieux faire passer, mais je n’en ai pas envie en fait. La raison qu’il me donne est qu’il a passé un bon week-end, qu’à la fin de celui-ci, il ne le savait pas, mais qu’il s’est aperçu dans la semaine que je ne lui manquais pas, ou pas assez, je ne suis plus sure. Je comprends son raisonnement, il n'a pas envie de se forcer, mais d’un autre côté, comment marquer à ce point une personne que l’on connaît à peine en 48 heures ? Mise à part les coups de foudre, les possibilités sont quand même relativement réduites. D’un côté, je lui suis reconnaissante de ne pas avoir profité de la situation et de ne pas avoir attendu après le week-end à Paris pour me le dire (sauf s'il m'a trouvé minable au lit et qu'il préfére eviter de recommencer... Manque de confiance, quand tu me tiens...). D’un autre côté, me laisser une seconde chance n’aurait pas été du luxe… Sauf si vraiment j’ai été décevante, sauf s’il a une autre personne en vue (c’est qui cette « Mimi », hein ?). Je vais laisser passer un peu et voir ce que cela peut donner. Je pensais qu’il voudrait que j’annule le week-end parisien, mais non, il me dit qu’il est content que je vienne et de me faire visiter. Sauf que les conditions de couchages seront différentes… Vas y renfonce un peu plus le couteau, je n’avais pas vraiment compris que tu venais de me larguer… On discute un peu de choses et d’autres, mais le cœur n’y est plus, là de suite. Nous raccrochons, il est quand même tard et j’ai les boules au point de voir une larme perler aux coins de mes yeux. Bonjour Gwen la sensible, va t’en, je ne te veux pas !

Je parle quelques minutes avec Cyril, qui me remonte le moral comme il peut, c'est-à-dire, qu’il ne peux rien faire^^.

Je vais me coucher, blasée…