La journée se passe, je suis assez en forme, je me demande juste ce que je vais bien pouvoir faire à manger ce soir. Claire m'aide et ce sera donc filet de saumon en papillote, avec du riz et une sauce à la crème fraîche, au parmesan et à la ciboulette.
Je pars quasi à l’heure et je vais faire mes courses, le timing est plus que serré. Je rentre et reçois un sms de Florian, je confonds et quand j’appelle je pense tomber sur Flo. Loupé, c’est l’autre. Il m’invite à un défilé sur Pierrelatte, mais je lui explique que je suis déjà prise.
J’attaque la vaisselle et c’est Flo qui m’appelle à ce moment là. Au final, je me retrouve à parler avec Fab qui est très curieux quand à qui je reçois. Il me demande si j'ai eu des nouvelles de mon vétérinaire, si je n’étais si mécontente de lui, je trouverais cela amusant que les surnoms qui le touchent aient souvent attrait à des animaux. J’entends mon téléphone biper mais je n’y prête pas garde et quand je raccroche pour finir de laver, je l’ai oublié. Je file sous ma douche et l’interphone sonne. Panique, je ne suis pas prête, je suis carrément nue et mouillée. Quoi que vu mes intentions, je ne vois pas où est le fond du problème… Ha oui, le souci est ma propension à me dégonfler, d’une manière générale. Je vais répondre, mais je n’entends rien, j’ouvre la porte mais personne. Je recommence, au cas où, mais sans succès. Je prends mon téléphone et vois un message de Ren qui me demande si je n’ai pas changé d’avis… C’était ça le bip… Je le rappelle, il est toujours chez lui et part finalement, ce qui me laisse une demi heure du coup.
Il fait un peu la tête en arrivant, il déprime un peu et j’en suis désolée. On parle pas mal et je m’aperçois qu’il est carrément plus intéressant comme ça qu’en soirée. Peut être aussi parce que chaque fois qu’il commence à se la peter, je le casse et qu’il arrête de suite. On va peut être en faire quelque chose au final.
On mange, puis on se mate The Faculty, puis Seven. Je me colle mine de rien à lui, en mode gâté et à un moment donné, on s’embrasse. Il me met ensuite un vent, en marmonnant qu’il va faire comme moi samedi. Sauf que pas de bol, moi, je me contente d’hausser les épaules en disant tant pis. Ce qu’il accepte mal, déçu que je n’insiste pas. Au final, il reviendra tout seul et quand il essayera de me remettre un vent, ce sera lui qui sera déçu et qui viendra se plaindre que je m’en fiche de tout.
Viens la partie la plus délicate, lui expliquer ce que je veux : pas une vrai relation, quelqu’un qui est là et pour qui je suis là, mais pas tout le temps, comme ça, passer des moments sympa mais discrets…. Que j’ai rien à lui offrir de plus que ce que je lui offre là. Je me débrouille relativement bien, au point que lui semble complètement touché et accroche directement. Ou je suis une très bonne manipulatrice, ou il est vraiment accro à moi et accepterait n’importe quoi, ou c’est moi qui me suis faite embobinée… Qu’importe. On parle pas mal, il sait être attentif en fait et est plus simple quand il laisse tomber cette façade narcissique.
Je lui propose finalement de rester dormir, déjà parce qu’il est presque deux heures du matin et parce que à force, j’ai de nouveau envie de gâtés. Pas de câlins pour le moment. Il accepte de rester sage. Ce sera moi qui prendrai l’initiative finalement. Qu’en dire ? Bah dans la série des clichées, je pense que je viens de vérifier celle des mecs qui font de la musculation… Bien que je doive lui laisser une seconde chance…
Je pense que la journée de demain va être difficile, vu l’heure à laquelle je me couche…
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