the-real-life-of-danae

Je n’arrive pas à m’endormir. Forcement, quand on se lève vers 16 heures et que l’on se tape ensuite presque deux heures de sieste, faut pas s’attendre à ce que Morphée vienne me cajoler aussi vite. Puis comme je suis très maligne, je me mets à penser au lieu de dormir, comme si c’était la chose à faire. Je dois m’endormir vers deux heures, pas avant et mes rêves sont assez confus, je rêve de la famille et de choses cachées, je ne sais pas trop ce qu’il faut en penser.

Pas motivée, mais pas le choix, j’arrive tranquille au taf et mesure l’ampleur du désastre. Bon, ça va, rien d’irrémédiable à mon avis, juste de quoi bien se prendre la tête.

A midi, je me connecte sur l’ordi, décidée à regarder Heroes, mais il n’arrête pas de sauter et je peux à peine parler avec Ren.

Après midi au même titre, même si j’envoie quelques sms. Je suis contente qu’en fin après midi, Jen rentre et puisse papoter avec moi. Je m’aperçois maintenant qu’elle a à peine parlé d’elle, je suis une vilaine personne.

Je rentre, non sans faire un saut à la pharmacie et essaie de joindre Philippe, sans résultat. J’essaierais plus tard. Je me mets très difficilement à la vaisselle, puis aux sols quand Philippe me rappelle. Pour le coup, je le sens un peu mal mais me dit qu’il ne va pas annuler… Mal vu. Un pote à lui vient de trouver du taf sur Paris et il l’héberge. Comme y a déjà la copine de son colloc, plus lui et lui, bah plus de place pour moi. Plus blasée, tu meurs… Sincère ? Je ne sais pas. Maintenant, je me dis que je devrais peut être partir du fait que les gens sont d’office décevants et que je n’ai vraiment rien à attendre d’eux. Ce sera moins pénible je pense. On parle un peu après, d’autre chose, il me demande qui me prend en photo comme ça en soirée. Marrant que cela l’intéresse. Est-ce une sorte de façon de me tester ? Je comprends pas, peut être cela l’intéresse t il vraiment, mais je ne vois pas son intérêt. Il me dit que c’est parti remise, je lui dis, peut être un peu froidement, je ne sais pas, qu’il sait comment me contacter, qu’il a mon téléphone et mon msn… On verra bien s’il me rappelle ou si je me suis vraiment trompée sur son compte.

Cyril a enfin rompu avec Camille, je suis contente pour lui et aussi un peu inquiète. Il me propose gentiment de maintenir mon voyage mais il ne peut m’héberger. Connaissant son contexte familial, je ne vais pas l’embêter à peine rentré chez lui.

Bon, faut que je me débarrasse de mes billets du coup. Sauf que l’un des deux n’est pas remboursable. Je vais sur le site dont Philippe m’a parlé pour revendre mon billet et j’ai rapidement une offre. Reste l’autre à me faire rembourser à la gare. Comme je pense faire des heures demain, je vais demander à Claire d’y aller pour moi.

Je reprends le ménage, encore moins motivée et m’arrête pour téléphoner à Lionel. Je lui dit que je suis là ce week end finalement et lui me dit qu’il ne comprend pas pourquoi j’ai acheté mes billets si vite. Le truc, c’est que je les avais pris avant de sortir avec Philippe, donc je n’ai pas grillé les étapes, puisqu’il a décidé de venir après. Ma foi, peut être qu’il n’aurait pas du venir du tout, j’aurai continué à fantasmer sur lui, j’aurai annulé (ou pas, selon si c’est la vérité ou pas) mon voyage, mais lui aurait sans doute remis cela vraiment à plus tard. Avec des « si ». Passons

Je finit quand même mon ménage et me motive même pour aller manger un bout.

Je mate l’épisode 14 de Heroes, le premier de la série « fugitives » et j’adore. C’est déjà ça.

Bon, je vais finir ce post et aller dans mon lit. Je suis blasée, partagée entre l’envie de faire d’avantage de bêtises et de me terrer chez moi. Pauvre Ren, il va en faire les frais, quelque soit mon choix. J’essaie bien de le lui expliquer, que je ne suis pas gentille avec lui et qu’il ne devrait pas s’attacher à moi. Il me trouve bizarre comme nana… Bah quand même, depuis le temps que je lui dis.

Je fais quoi ? Sans rire. Je m’éloigne, de lui de n’importe qui ? Je me rapproche et abuse ? Ce n’est pas moi de me servir des gens, je déteste… J’ai besoin qu’on me sert fort pourtant là. Marre d’être forte, j’ai envie de baisser un peu les armes, pas longtemps, mais un instant. Ma foi… Cela viendra peut être dans le nuit… Ou demain… Ou après…