Samedi 11 avril
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22:16
J’ai fait ce que j’avais prévu finalement. J’étais en train de parler à Ren quand Claire m’a dit qu’elle décollait, Ren était en train de me dire qu’il m’adorait et que Philippe avait bien de la
chance. En espérant qu’il le sache… Mouais…
Nous bougeons vers le Bodhran où nous retrouvons Lionel et Frikria (aucune idée de l’écriture). J’ai Aurélien en ligne et on se met d’accord pour bouger dimanche soir. Lola est passée chez elle
pour se changer, ils sont tous motivés pour bouger, sauf moi. Je suis fatiguée et cela m’agace de savoir que tout le monde va penser que c’est à cause de Salim que je ne sors pas. Dans tous les
cas, Lionel m’a demandé de ne rien faire tant que lui n’avait pas parlé à Salim.
On discute bien, je fais deux rencontres (je suis naze là, désolée pour les noms). Comme nous sommes arrivé tard, il est déjà tard et tout le monde bouge enfin. Je les laisse et rejoins Fabrice et
Flo au Laser Game. C’est une soirée bien sympathique, les vannes fusent avec Fab et du coup, Flo qui a le moins de répartie ramasse à chaque fois. On tente un Trivial Poursuit, mais c’est trop dur,
donc on se fait un Pictionary. Plus amusant, je gagne même du coup. Je rentre chez moi, il est presque 4 heures.
Je m’aperçois qu’il y a des messages suite à mon « affaire ». J’ai Lionel au téléphone qui me dit qu’il lui a parlé et dit qu’il m’avait blessé. Je n’aime pas trop, car je n’ai pas
vraiment été blessée au sens strict, mais bon, je laisse courir. Il est vrai qu’en tout cas Salim est très très limité.
Je vais me coucher et suis réveillée par les voisins, une fois de plus. Les gamins jouent dans le couloir et sonnent même. Jusqu’à ce que le père arrive et là, du coup, calme plat. Sauf que je suis
bien réveillée maintenant.
Je me traîne, passe vite fait sur l’ordi et commence à me préparer Je n’ai pas forcement le moral, ce qui est récurant quand je suis fatiguée ou malade. Et pas de nouvelles de Philippe. Sur l’autre
version d’amis à vendre, la personne qui l’a acheté lui a mit un mot du genre « Phil, appelle Mimi, elle est célibataire ». Cool… Je ne suis pas jalouse, je ne suis pas inquiète, je
respire…
En chemin, je téléphone à Geoffroy et lui propose d’aller boire un verre, il me dit ok et me tient au jus.
Je décolle enfin et croise deux fois les flics sur l’autoroute. Je fais un arrêt à Toutstock, puis à Besson, en vain et enfin à Noz. Je dépense mes sous dans des conneries et termine mon périple à
Auchan. Je suis déçue de ne pas trouver mes boissons, peut être qu’ils n’en font plus. J’achète deux bouquets de tulipes et rentre à la maison.
Anaïs n’est pas là et je reste avec ma mère. Je lui montre mes photos rapidement, elle trouve que je discute pas trop, normal, je n’ai rien à dire. Geo m’appelle, il avait zappé qu’il devait aller
au Casino après son repas, il s’excuse de me planter mais on arrive finalement à un compromis : on mange ensemble lundi soir !
Du coup, bah, pas envie de bouger, je vais aller mater la fin de mon film, toute seule comme une grande… Tu parles ! J’ai regardé Poltergeist de Spielberg et j’ai tout
vu… Sauf le passage avec le clown en porcelaine, je sais, je suis une froussarde !
J’ai froid, il fait toujours froid ici et je vais devoir me motiver pour ma douche.
Ha oui, Salim est venu me voir et m’a dit (en français, parce que bonjour son orthographe et sa syntaxe) : c’est toi qui a commencé à mal me parler. Un comble, je lui réplique que je lui ai
simplement dit que j’avais promis d’acheter Lionel. Passons. Il me dit que je peux me rattraper en adhérant à son groupe et en invitant des gens. Why not… J’accepte et invite quelques personnes,
pour la forme, on va pas chipoter.
J’ai pas mal discuté avec Ren aussi, il aurait bien voulu que je vienne ce soir. Il attend avec impatience que je sois de nouveau célibataire et ne s’en cache pas. Je ne lui cache pas que oui, je
suis intéressée mais que pour le moment, je suis en couple et qu’il n’y a pas moyen, qu’il soit beau gosse ou quoi que ce soit d’autre. Quoi qu’en y réfléchissant je suis peut être célibataire sans
le savoir. On verra bien si dans 13 jours, je monte toujours à Paris. On verra si je ne l’appelle pas, si lui me contacte. Je ne poserais pas de question, rien du tout, pas avant Paris. Je ne veux
pas qu’il se dise que je suis une fille collante. J’espère juste qu’il n’attend pas de moi que je les pose. Sinon, on est mal.
Youhou, et une ola pour la clubbeuse qui va se coucher avant minuit un samedi soir...