the-real-life-of-danae

La matinée est assez calme, nous sommes efficaces, mais pas trop. Je ne sais pas quand vont rentrer Geneu et Claire.

Journée qui avait bien commencée et qui se termine dans le mur. Je reçois une lettre de la banque, je suis tellement à découvert que mes cheques sont refusés. La panique, j’essaie d’allumer mon ordi, mais il me lâche. Il faut que je le relance presque 5-6 fois avant qu’il accepte de marcher. Manquerait plus qu’il grille.

Et là, c’est le drame… 1300 euros de découvert… Ma paie quoi… je panique et mets mes pauvres 300 euros que j’ai de côté dessus. Je calcule vite, il me faut de l’aide et à qui demander ? Je tente ma mère, mais elle ne répond pas et je préfère ne rien lui demander. Alors Chris… Joli, lui demander de la tune le jour de nos 10 ans… Il n’est pas chaud, il vient de s’acheter un écran plat, donc voila. Je lui rappelle que moi je lui en ai prêté quand je n’en n’avais pas et il me dit qu’il me téléphonera le soir. Je vais vendre mon vieil ordi ainsi que mes BD en double... Va falloir s'en occuper...

Je retourne au bureau, pas super motivé. J’ai téléphoné à la banque, j’ai un rendez-vous téléphonique pour le lendemain, à 10h15… Génial.

Après-midi maussade donc, d’autant que Claire s’est fait plaquer par Will après mangé. L’ambiance est exceptionnelle…

Je file aussitôt que possible et rentre chez moi pour finir de me préparer. Je ne vais pas pouvoir prendre de l’essence comme je veux, heureusement, j’ai un billet de 20, faudra que cela suffise.

Je me prends la tête à Elf quand ils me sucrent 2 centimes. Ce n’est pas énorme, mais c’est le principe !

J’arrive chez Charlene et on décolle. On récupère Morgane à Tain, jusque là, nous avons du bol vu que l’autoroute vient juste de rouvrir à la sortie.

Cela reste sans suite, vu qu’une fois à Serves, Nadège téléphone pour dire qu’on a Marie qui nous attend à St Peray. Hors de question de faire demi-tour. Nous arrivons et découvrons un tout petit salon. L’euphorie tombe très vite. Marie arrive enfin et on s’aperçoit que rien n’est prêt. Nous ne nous entraînons pas, il n’y a pas de gardien, donc ils ne veulent pas laisser les robes. Il n’y a pas de chorégraphie non plus, c’est moi qui l’invente d’un coup… Cela promet !

Ensuite, la coiffeuse nous demande de venir pour 9 heures, nous négocions 10h-10h30. Elle a la délicatesse de préciser qu’il faut que nous venions avec les cheveux propre… C’est abuser !

Nous avons les boules, nous aurions pu rester sur Montélimar et aller à la soirée aux Voiles.

Nous rentrons chez Morgane afin de nous reposer. Morgane a perdu son travail, incompatibilité de caractère et doute sur ses capacités à être efficace. On pense plus qu’il y avait 2 places mais trois filles…

Souci du soir, j’ai un gros bouton que je n’ai pas voulu toucher. Sauf que là, cela frôle le drame, une vraie tuerie… Je vais avoir au mieux une croûte, au pire un bouton encore plus gros. Je vais avoir une sacrée tête dimanche… Et je n’ai pas de nouvelles de Christophe…