Le blog de Danaé

Je suis à la bourre ce matin, je ne comprends pas comment cela a pu se passer. J’aurai tenu presque un mois sans être réellement en retard. Je ne suis pas dramatiquement en retard non plus. D’ailleurs, je suis première…

Claire ne va pas bien. Elle a apprit hier en fouillant dans le MSN de William qu’il hésitait à la quitter. Sauf qu’il ne lui parle pas de ce qu’il ressent et tout. Elle était toute retournée et cela m’a fait de la peine pour elle. Le seul avantage à être seule est celui la. On ne souffre pas de se faire jeter du jour au lendemain.

Je mens, c’est affreux. On souffre aussi du rejet, encore plus et différemment parce qu’au final, nous n’avons pas eu le droit à ces quelques moments de paix avant la tempête. Nous sommes toujours au guet, à surveiller les écueils. Les couples, eux, profitent de la cabine et s’échouent sans rien avoir vu venir. Qu’est ce qui est la pire ? Je me le demande. Sans doute de surveiller, car après on ne voit plus la différence entre une coté amicale et des récifs.

Je n’ai pas de news de Yan et je lui envoie un sms pour savoir s’il vient le soir.

Anaïs me sms dans l’après-midi, j’ai enfin son nouveau numéro. Je lui demande de me trouver tout ce qui me manque pour mes éventuelles soirées costumées.

Yan me téléphone, il pensait que je l’avais invité jeudi soir. C’est malin, jeudi, je ne peux pas. Donc, j’annule, je suis un peu dégoûtée. On doit manger demain midi ensemble, mais vu qu’il n’a pas téléphoné, je pars du principe que ce sera une autre fois.

Je n’ai pas grand-chose à dire. Je suis fatiguée… Je sais d’où cela vient et je ne vais rien faire pour y remédier, je ne vais pas changer. De toute évidence, je vis mal l’automne, cela me fait ça tous les ans. Donc autant attendre que cela passe.

J’ai fais quelques abdos, histoire de et je me demande si je ne vais pas avoir l’appendicite… On verra bien vendredi ce que le docteur en pense.

Bon, je sais que ce matin, j'avais décidée que je serais en super forme toute la journée, que quoi qu’il arrive je serais une winner, mais je vais clôturer sur l’une de mes chansons préférées. Bon, je n’ai jamais lu les paroles, donc je sais vaguement de quoi cela parle, mais cela ne compte pas. Je sens à chaque fois un gros poids me tomber dessus, dès les premières notes et au finale, c’est quand même une douce mélancolie qui gagne mon combat. Mais rien de malsain ou de triste. Qui a dit que la mélancolie était triste. Déchirer son cœur se n’est pas forcement se faire mal, c’est aussi se sentir vivant, non ? Et puis comme j'ai de la peine pour Claire, je pense que c’est approprié.

 



Mer 24 sep 2008 Aucun commentaire